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qui  suis-je

à  propos  de  l'auteur

Je suis né au cours de l’année 1955 à Genève, ville dont je reste amoureux.

 

L’existence est un voyage parfois solitaire, parfois accompagné, une épopée singulière à travers âges de la vie, événements du quotidien, interpellations du vivant. Vivre est une écriture, celle de la trace que le vécu laisse dans le monde, celle d’une expédition griffonnée en trois mots sur une carte postale que l’on envoie d’un pays lointain. 

 

La scolarité m’a éloigné de mon écriture. En revenant sur mes années d’écolier, je retrouve mon incapacité d’entrer dans cette scolastique formatrice de l’esprit assigné à l’avenir d’une tâche prévue. Peu me parlaient du discours des maîtres comme de ceux des manuels scolaires. Ils me semblaient s’exprimer en cyrillique. Au fond, je n’ai rien compris de ce qui se passait dans le monde clos de la salle de classe. Elle représentait un vestiaire où je déposais mon corps pour aussitôt m’envoler dans la contemplation invité par la baie vitrée à l’évasion. Au retour, je n’arrivais pas à relier l’émerveillement du monde ni son mystère à la règle de grammaire si restrictive ni aux mots si étroits pour contenir la grandeur visitée du vivant.

 

Et puis le monde des pensées n’est pas ce que l’on croit. À y regarder de plus près, il ne nous appartient pas. C’est un temple dont on doit trouver l’entrée pour le pénétrer. Une fois à l’intérieur il s’agit d’apprendre à écouter pour entendre. Écouter le silence pour sentir ce qui murmure en son cœur. Ce que me proposait la classe d’école n’avait rien de comparable à ce que je découvrais là. Comment aurais-je pu renoncer à de telles ouvertures d’esprit, au dévoilement d’horizons si vastes, si beaux, si réjouissants, alors que la règle vous propose un monde fini et clos. C’est ainsi que je suis devenu explorateur, partant à la découverte d’invisibles pays et d’indicibles régions. Aventurier de l’au-delà des formes, des couleurs, des sons, de l’au-delà du monde tangible, du connus, du naître, du mourir… je suis parti pour ne pas revenir au quotidien. Il y avait dans cet apprentissage bien assez pour combler les heures de classe, me faire oublier celles des études secondaires et me détourner de celles des études supérieures. Plus tard, j’apprendrai le langage des hommes pour raconter ces voyages, pour écrire ces récits que l’on envoie sur cartes à ceux qu’on aime lors d’un séjour dans le lointain.

 

Comment ne pas aimer l’homme, comment ne pas aimer cette intrigue qui vient au monde pour honorer l’existence de sa personne ?

 

Depuis les traits qui s’organisent, qui furent mes premières écritures d’enfance, je suis devenu thérapeute. Je continue d’explorer l’univers de la pensée, l’âme humaine, le cœur, la souffrance, ce poids que l’être vient porter au monde pour le rendre vivant et en manifester le sens.

 

Je suis devenu photographe pour rendre grâce aux formes, aux expressions vivantes de la nature et des hommes.

 

Je suis devenu musicien pour jouer avec d’autres la musique de la vie.

 

Aujourd’hui, j’apprends à écrire en français. S’exprimer par les mots est une autre manière de peindre la vie sur une toile. Dire avec les mots, vivre une autre manière de transcrire la musicalité de l’émotion. Et, plus encore : oser ouvrir l’inconnu qui ne demande que notre présence pour en prendre soin. Mais, c’est aussi oser bouleverser le monde du prêt-à-penser, celui des paradigmes si rassurants, si égarant parfois et provoquer le confort du savoir en le rendant connaissant de ce qu’il ignore.

 

Je poursuis l’apprentissage du verbe pour révéler à la lumière les pensées qui me sont donné de rencontrer au cours de mes voyages, de les porter au récit pour toucher l’âme et le cœur de mon prochain, inviter cet ami inconnu, ce frère de l’ici et maintenant à rester sensible aux beautés du monde.

 

 

 

 

François Ledermann

Genève juillet 2015

 

 

 

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Rumeurs Douces (textes) de François Ledermannest mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.

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François Ledermann                Genève - Suisse                ledermannf@outook.com                +41 (0)79 638 75 81

aboutus

Ne demandez pas la raison de ces pages, je n'en défends qu'une, celle appartenant à la joie. Ma connaissance de la raison vient de la rencontre avec celles m'ayant été données de connaître.

 

Celles des hommes se sont toujours présentées dans l'habit d'une logique au service de l'économie d'un système de pensée. Les autres, appartiennent à la poésie, à la spiritualité, au sacré.

​Pauvre pensée... Un monde à elle seule, un monde si différent de l'idée enfermée par l'esprit de hommes. Elle est silence, pureté de l'eau de source, fraîcheur d'aube printanière... Elle a la beauté et la grandeur vulnérable du nouveau-né d'où fleurit le discours des possibles, le chant du peut-être. Et la raison dans tout ça ? Tout comme la pensée, elle est cet autre présence insaisissable à une logique comptable.

​Ces pages viennent du bruit de l'homme que je suis en ce monde. Elles viennent des paroles trouvées dans mon esprit pour exprimer mes rencontres avec les résonances faisant le vivant. Des susurrements saisis comme on capte l'instant avec un appareil photo. L'alchimie du développement en révélera une rumeur douce, une lettre sans raison astreinte, des lumières d'instants traversés, tout un dire autrement que celui assourdissant d'un quotidien d'hommes tourmentés.

Je dédie ces pages aux lecteurs venus visiter ce site. Je les offre comme on envoie une carte postale depuis une émotion, depuis le souffle d'un instant ravi au temps avec lequel on jouera à saute mouton pour dépasser la raison entendue et sortir des prêts à penser. Offrir ces visions me fait participer à cette tâche humaine de porter l'intention de fleurir la demeure des âmes de bouquets de pensées cueillies dans les plaines du cœur au gré de promenades dans le monde des pensées et mettre un peu de poésie dans une tasse de quotidien.

​Peut-être que cette intention est la plus forte raison que je connaisse. Elle me rend amoureux de la vie, du vivant qu'il ne faut jamais taire et de l'homme en quête de son humanité.

Bien à vous.

François Ledermann

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Ne demandez pas la raison de ces pages, je n'en défends qu'une, celle appartenant à la joie. Ma connaissance de la raison vient de la rencontre avec celles m'ayant été données de connaître.

 

Celles des hommes se sont toujours présentées dans l'habit d'une logique au service de l'économie d'un système de pensée. Les autres, appartiennent à la poésie, à la spiritualité, au sacré.

​Pauvre pensée... Un monde à elle seule, un monde si différent de l'idée enfermée par l'esprit de hommes. Elle est silence, pureté de l'eau de source, fraîcheur d'aube printanière... Elle a la beauté et la grandeur vulnérable du nouveau-né d'où fleurit le discours des possibles, le chant du peut-être. Et la raison dans tout ça ? Tout comme la pensée, elle est cet autre présence insaisissable à une logique comptable.

​Ces pages viennent du bruit de l'homme que je suis en ce monde. Elles viennent des paroles trouvées dans mon esprit pour exprimer mes rencontres avec les résonances faisant le vivant. Des susurrements saisis comme on capte l'instant avec un appareil photo. L'alchimie du développement en révélera une rumeur douce, une lettre sans raison astreinte, des lumières d'instants traversés, tout un dire autrement que celui assourdissant d'un quotidien d'hommes tourmentés.

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​Peut-être que cette intention est la plus forte raison que je connaisse. Elle me rend amoureux de la vie, du vivant qu'il ne faut jamais taire et de l'homme en quête de son humanité.

Bien à vous.

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